Wild is the wind, Royal Cambouis 5th edition
« Boss, t'as la liste des invités? »
_ « Yep ! Allez on y va... : Taverne ? »
« Check ! »
_ « Royal Enfield ? »
« Check ! »
_ « l'Antirouille ? »
« Check ! »
_ « le Mistral ? Euh attends, il est sur la liste celui là ? »
« Ben non, qui l'a invité ? »
_ « Oh làààààà ! J'en veux pas ! Bon, écoute appelle Georges, il me le vire du planning, vous vous démerdez comme vous voulez, je veux pas le voir du week-end, OK ? »
« Georges y dit qu'il peut rien faire passk'y'a un mec qui a le doigt sur le bouton du Talky et que du coup si y passe en fréquence 4 y chope les Ritals qui se refilent des recettes de pâtes, sur la 5, c'est la BAC, sur la 2 c'est les infos...On va être obligés de se la carrer ! »
_ « Il est déjà arrivé en plus ! Le seul qu'on aurait aimé qu'il soit en retard, il est là en avance...accroche toi à la tente de Chic Factory, elle s'envole ! »

C'est à peu près comme ça que commença le Royal Cambouis 2k19...double ration de taf pour tout le monde. Entre ceux qui ont choisi d'enlever les tentes et ceux qui en ont profité pour prendre une leçon de Kyte gratos, le village est monté à l'heure.

Pourtant, la veille au soir, lors de la soirée d'ouverture au Cabanon, le bookmaker officiel des Bastards s'en mettait plein les fouilles tellement il y avait de paris sur la venue de ce « Chucking » invité surprise ! Mais voilà, on est pas à Macao et ni les bières, ni le Rhum ne nous ont aidés à y voir clair dans le jeu de mère nature.

On se console comme on peut ! Déjà, il ne pleut pas et puis on va pouvoir attraper plein de coups de soleil sans s'en rendre compte !

Sur la piste de Flat, à Châteauneuf les Martigues, ça souffle aussi. Un vent qui te soulève le gravillon et qui t'en mets plein les dents ! À moins que ce sable que je mange depuis 5 minutes, c'est juste parce qu'à chaque fois qu'un arsouilleur me dépasse, sa roue arrière laboure le terrain ? Va savoir ! En tout cas, une chose est sûre, c'est que tous les 2 tours j'étais devant !

C'est bizarre ça ! Même si tout le monde a pâti de ces maudites rafales, personne ne s'en souvient vraiment. Ce dont on se souvient, en revanche, c'est le plaisir qu'on a pris tout le week-end entre balades et concerts, rencontres et sourires, certains ont même trouvé l'amour...(je rajoute juste ça parce que le romantisme c'est vendeur!)

D'autres ont perdu leur porte monnaie (ah non, on me dit que le porte monnaie a été retrouvé!), leur belle mère (enfin, on a trouvé une mamie, que personne n'est venu réclamer, Mme Blanchard, Georgette de son prénom, qui attend sa famille chez Chris de Pirate surf'n'bike...) Au final, vous voulez que je vous dise ? Vous avez tous gagné un magnifique événement.

Au nom des Bastards, je tiens à remercier : La mairie de Sausset-les-Pins, les pouvoirs pulics, la police nationale, les gars de « la ville » qui faisaient tout propre pendant que tout le monde dormait, les commerçants, les habitants de Sausset (merci à ce monsieur qui a gentiment apporté un café sans sucre à Caro), les exposants (au top comme d'hab'), La TEAM, que dis je, Le CREW...LA grande Famille des Bastards sans qui rien ne serait possible.

Je remercie également Eric Pappalardo, taulier du terrain de cross e la Fauconnière à Châteauneuf,...

...Mathias du Skatepark de Carry (promis on se revoit bientôt!),...

...les musiciens et les DJ's pour l'animation, « Cafe Racer Magazine », Nicolas Delpierre, Laure B., Wilfrid Souffir, Franck Saint Martin et tous ceux qui ont fait de très belles photos ce week-end...

Laure B.

Nicolas Delpierre
...et puis, forcément, comme rien ne se passerait sans audience, on fait tous une « Air Ola » pour le public encore plus nombreux chaque année : À 3... Attention...à la une...à la deuuuux...à la trois !

Duke pour Royal Cambouis, le site.